Même si cela n’a qu’un rapport très lointain avec la déco (moutons = laine = plaids et cocooning…), je ne peux m’empêcher de vous montrer ces quelques images prises au Musée de Plein Air de Villeneuve d’Ascq. La race Boulonnaise fait aussi partie du patrimoine !

« Définie en 1880, la race Boulonnaise a bien failli disparaître… En 1980, on croyait cette race complètement disparue. Une étude a permis de retrouver les éleveurs et de les inciter à se regrouper au sein d’une association, en 1984, pour redémarrer la sélection à partir de 860 brebis. Autrefois destinée à l’élevage de parcours, la Boulonnaise est grande et rustique. Elle s’élève facilement et s’adapte vite. Sa tenue, sa tête marquée d’une coloration bleutée ou rougeâtre, ses oreilles élancées, ses yeux vifs et son port de tête la distinguent fièrement. Pour valoriser sa production, ce groupement d’éleveurs a lancé la marque « L’Agneau du Boulonnais, Agneau des terroirs du Nord ». Aujourd’hui la race compte 5400 bêtes… » Extrait de l’affiche explicative à l’entrée de l’enclos.

La roulotte de berger -Artois, XIXe siècle- Roulotte tirée par un cheval, qui servait au berger à se déplacer avec son troupeau et photo d’une très belle aquarelle accrochée au fond de la roulotte.

PS pour ceux qui ne me connaissent encore mal et ignorent mon penchant de longue date pour la race ovine (pas dans l’assiette mais dans les pâtures !) : j’ai occupé la fin des mes études d’économie à la rédaction d’un (passionnant) mémoire d’histoire économique de l’Antiquité intitulé « Élevage et transhumance en Italie à la fin de la République d’après le Livre II de Varron » (si, si, c’est possible, il y a des gens qui s’intéressent à ça !… L’histoire se passe 70 ans avant Jésus Christ et le mémoire explique comment les chemins de transhumance sont devenus voies romaines puis routes italiennes…).

A suivre dans un prochain article : la visite du Musée de Plein Air de Villeneuve d’Ascq, patrimoine vivant.